Après la signature du traité de Lisbonne, l’UMP local (comme sur le plan national) avait proposé une information sur ce traité européen au Moulin de Barette vendredi dernier. J’ai trouvé cette initiative intéressante, c’est pourquoi je m’y suis rendu. Outre nos parlementaires locaux, étaient présents deux députés européens, Jacques Barrot, Laurent Wauquiez et Brice Hortefeux.
J’ai écouté les interventions des deux députés européens et des membres du gouvernement. J’ai pu apprécier les avantages de ce compromis trouvé pour remettre en route la réforme de la constitution européenne, comme l’extension du vote à la majorité qualifiée ou une présidence du conseil européen plus stable dans le temps. Je partage aussi le message principal du porte parole du gouvernement : Ce traité permet à la France et à l’Europe de se relancer dans un projet européen. Malheureusement, les réponses aux questions n’ont pas toujours été, à mon sens, très encourageantes, comme celles au sujet de l’environnement et de la santé publique. C’est dommage, car il s’agit là d’un sujet qui me tient à cœur.
Enfin, Brice Hortefeux nous a présenté une prochaine présidence française (en 2008) du conseil européen très axée sur l’immigration. Il a agrémenté son discours de plusieurs exemples de politiques d’immigration de nos voisins européens, plus dures que celle envisagée en France. Là encore, je trouve cela navrant que la France souhaite donner cette orientation à notre politique européenne alors que des sujets comme l’environnement, les transports, la consommation ou encore la production européenne auraient, je le pense, permis plus facilement de donner une image positive de l’Europe à nos concitoyens, et donc prolongé cette renaissance de l’espoir européen.
J’ai écouté les interventions des deux députés européens et des membres du gouvernement. J’ai pu apprécier les avantages de ce compromis trouvé pour remettre en route la réforme de la constitution européenne, comme l’extension du vote à la majorité qualifiée ou une présidence du conseil européen plus stable dans le temps. Je partage aussi le message principal du porte parole du gouvernement : Ce traité permet à la France et à l’Europe de se relancer dans un projet européen. Malheureusement, les réponses aux questions n’ont pas toujours été, à mon sens, très encourageantes, comme celles au sujet de l’environnement et de la santé publique. C’est dommage, car il s’agit là d’un sujet qui me tient à cœur.
Enfin, Brice Hortefeux nous a présenté une prochaine présidence française (en 2008) du conseil européen très axée sur l’immigration. Il a agrémenté son discours de plusieurs exemples de politiques d’immigration de nos voisins européens, plus dures que celle envisagée en France. Là encore, je trouve cela navrant que la France souhaite donner cette orientation à notre politique européenne alors que des sujets comme l’environnement, les transports, la consommation ou encore la production européenne auraient, je le pense, permis plus facilement de donner une image positive de l’Europe à nos concitoyens, et donc prolongé cette renaissance de l’espoir européen.
2 commentaires:
J'y été aussi et j'ai beaucoup apprécié le discour sur l'immigration. La présidence francaise de l'europe va permaître de poursuivre la démarche de Brice. Et le traité est un nouvel élan pour l'europe qu'il ne faudra pas gaché cette foie-ci
De mon côté, je ne suis pas en accord avec la politique menée par le gouvernement en matière d’immigration. Je suis d’accord pour mettre en place un système d’immigration choisi. Bien sûr il faut faire quelque chose concernant le problème des sans papiers, mais pour moi ça n’est pas forcément aux clandestins eux-mêmes qu'il faut s’attaquer mais à ceux qui les font passer en France : c’est contre ces trafiquants de faux papiers et autres passeurs qu’il faut mener une politique de sanctions. Alors sur ce point, oui, il faut travailler avec l’Europe et les autres pays voisins. Le sujet est très vaste et on pourrait aussi aborder nos relations avec les pays d’Afrique sur lesquels là aussi il faut travailler avec les pays les plus riches pour éviter cette immigration non choisie.
La France a une réputation de pays des droits de l’homme, c’est une étiquette très lourde à porter, mais nous nous devons de faire en sorte de garder cette image aux yeux du monde. Je ne pense pas que la reconduite massive de sans papiers aux frontières de la France ou de l’Europe y contribue."
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